Gare

LA GARE

 

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C'est un décret du 26 Juin 1857 qui a concédé à la Compagnie du Nord, la ligue de chemin de fer d'Amiens

à Tergnier passant par Ham. L'enquête sur l'avant-projet eut lieu en Mars 1861.

Le conseil municipal de St Quentin émit le voeu que la ligne, au lieu d'être dirigée de Ham à Tergnier

via Flavy-le-Martel fut modifiée et dirigée de Ham sur Villers-Saint-Christophe, Roupy, Dallon pour

aboutir à Saint Quentin.

Dans ce tracé, la gare de Ham devrait être implanté à Saint Sulpice. Ce trajet ne fut toutefois pas

retenu par la commission supérieure des chemins de fer.

La gare fut implanté sur le terroir de Flamicourt, hameau de Muille-Villette, dans les années 1880.

La même période, la première ligne arrivait donc d'Amiens pour arriver au sud de Ham.

La deuxième ligne sera construite par la suite : celle de Ham à Albert. On l'appelait "Tortillard".

Juste avant la grande guerre, deux autres lignes allaient être construite :

  • la ligne de Ham à Saint Quentin, exploitée par la compagnie de chemin de fer de Guise ;
  • la ligne de Ham à Guiscard, exploitée par les chemins de fer économiques de la Somme et de l'Oise.

En Mars 1917, la gare fut entièrement détruite par les allemands lors de leur repli vers la ligne Hindenburg.

La gare actuelle a été reconstruite en 1929 après bien des polémiques.

La compagnie du Nord ayant demandé à la ville de Ham d'apporter son aide financière à hauteur de

600 000 Franc, le conseil municipal de Ham donna son accord et vota cette participation.

Mais dans un deuxième temps, quand la compagnie a fait savoir à la municipalité hamoise qu'il lui faudrait

participer à hauteur de 1 500 000 Franc, compte tenu du surcoût de toutes sortes, les édiles hamois ont refusé

catégoriquement, choisissant que la gare soit reconstruite en modèle passe-partout. Un bâtiment qui a été

largement décrié dans ces mêmes colonnes, notamment sous la plume de notre excellent collaborateur

Victorin Poiteux.

        

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La spacieuse salle des pas perdus et les deux petites salles d'attente ont été ornées d'une frise décorative

réalisée avec le talent de Marie-Fernande Van-Driesten-Parys, peintre et illustratrice, née à Lille en 1874

et installée à Paris.

Une parties des fresques est consacrée à l'industrie sucrière. Une autre partie représente la culture de blé.

Sont également représentés :

  • le château de Ham (avant et après sa destruction) ;
  • les blasons des différents seigneurs de Ham ;
  • les blasons des différentes communes du Pays Hamois ;
  • la pierre qui pousse (curiosité de notre agglomération).

Marie-Fernande Van-Driesten-Parys fit don de ses fresques à la Ville de Ham.

Ces dernières fresques ont été restaurées après la deuxième guerre mondiale.